Équipe 1

Moins d’acétone, un vrai plus pour l’environnement !

Mise à jour concernant le projet

Équipe 1: « Nous avions constaté que l’entreprise utilisait moins de solvant acétone dans sa production et notre groupe a donc imaginé que l’on pouvait maintenant appliquer cette démarche à la branche technologique ou au laboratoire. Notre objectif était d’utiliser plus efficacement l’acétone, mais aussi de réduire la quantité utilisée pour que la démarche soit rentable pour l’entreprise et éventuellement réaliser des économies. Notre projet a malheureusement échoué. Nous avons réalisé quelques tests, mais beaucoup de travaux avaient déjà été effectués à ce sujet. Les différences constatées avant et après nos tests n’étaient pas particulièrement probantes. »

Quels étaient les aspects de votre sujet déjà mis en œuvre dans l’entreprise ?
La production avait déjà la possibilité de réaliser d’importantes économies et en a déjà réalisé une grande partie. La situation est différente au laboratoire. Réduire la quantité d’acétone nous contraint à utiliser des matières premières plus pures. L’acétone sera donc toujours nécessaire au laboratoire.

Pourquoi la situation est-elle ce qu’elle est aujourd’hui ?
Beaucoup de progrès avaient déjà été accomplis dans ce domaine. Différentes alternatives ont été testées, les mêmes moyens que ceux employés dans la production ont été envisagés, mais malheureusement, l’acétone est un solvant incontournable pour le moment.

Quel a été votre point fort ?
Les plus grands moments de notre projet ont sans aucun doute été les essais en laboratoire. Ces tests nous permettaient de sortir de la routine et tous les membres du groupe ont pris plaisir à travailler ensemble, même si nous n’avons pas pu atteindre notre objectif.

Quel a été votre plus grand défi ?
Nous avons eu des difficultés à trouver des tests qui n’avaient jamais été réalisés auparavant. IGP a déjà effectué beaucoup de tests dans ce domaine et a pu changer certaines procédures. De plus, nos tests n’ont pas démontré de différences probantes.

Que feriez-vous différemment la prochaine fois ?
Nous avons été particulièrement intéressés par l’échange avec les spécialistes. Nous pensons que nous aurions peut-être dû avoir davantage d’entretiens avec les personnes compétentes. Nous aurions alors gagné du temps puisque nous n’aurions pas eu à refaire des essais déjà réalisés.

Qu’avez-vous appris ? Qu’en retenez-vous ?
Au cours de ce projet, nous avons appris beaucoup de choses sur l’acétone. Nous avons pu identifier certaines propriétés de ce solvant. Nous avons également amélioré notre compétence à élaborer un projet de plus grande envergure. Nous n’avons jamais travaillé dans l’urgence et avons généralement très bien planifié les différentes tâches.

Nos résultats en un clin d’œil…

Depuis le dernier jour du projet et les présentations de la mi-parcours, nous avons continué à développer nos idées et commencé les expériences pratiques en laboratoire. L’objectif de ces expériences était de trouver une solution permettant de nettoyer nos machines efficacement, sans avoir à utiliser d’acétone – ou en très petite quantité. Pour y parvenir, nous avons pensé à différentes solutions. Nous avons d’abord été confrontés à quelques difficultés, mais avons entre-temps récolté suffisamment d’informations et sommes à présent sur la bonne voie. Les premiers essais ont été effectués, avec plus ou moins de succès. Nous avons donc d’ores est déjà pu exclure certaines pistes et poursuivons maintenant les tests. La prochaine étape est de savoir s’il est possible de mélanger l’acétone à l’eau. Ce mélange garantirait, en effet, une évaporation relativement rapide. Dans un premier temps, nous ne devions utiliser que la broyeuse dans la mesure où l’extrudeuse peut atteindre une température de 100 °C.

Lorsque nous sommes entrés dans la salle de réunion le jour du lancement du défi, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre. Dès le début, nous avons été accueillis par Mischa et Dominik. Ils avaient l’air très sympathiques, on sentait que ce sujet leur tenait à cœur et qu’ils voulaient nous transmettre quelque chose.

L’équipe 1 s’est fixée pour objectif de renforcer l’image d’IGP en tant qu’entreprise « sans solvants » et souhaite donc réduire de manière significative la consommation d’acétone au sein du laboratoire. L’acétone sert à nettoyer les machines et les appareils de manière efficace et efficiente après leur utilisation. Au cours des dernières années, IGP a déjà mis en œuvre des mesures qui ont conduit à une réduction de plus de 50 % de sa consommation d’acétone en cinq ans. Par le passé, les mesures appliquées ont surtout concerné la production. C’est pourquoi l’équipe souhaite à présent se concentrer sur le laboratoire, où elle est convaincue qu’il existe encore un potentiel de réduction de l’acétone.

Que signifient pour toi le défi d’entreprise et la protection du climat ?

« Nous ne pouvons pas nous contenter de rejeter la responsabilité de la protection de l’environnement sur les autres. J’apprécie et je trouve important que chaque personne puisse contribuer à la protection du climat. Nous veillons notamment à ne pas trop chauffer et à éteindre les lumières, j’utilise aussi les transports en commun et souvent le vélo pour me déplacer. Le sujet me tient à cœur, il s’agit de notre avenir à nous, les jeunes. »

« Jusqu’à présent, je ne me suis pas vraiment intéressé au sujet. C’est une bonne chose d’essayer de trouver des idées sur ce que nous pouvons faire personnellement dans notre quotidien, mais aussi dans l’entreprise, afin d’agir de manière plus réfléchie et de veiller à la protection du climat. »

« Le développement durable est un sujet bien présent sur le lieu de travail, par exemple, pour le tri des déchets à l’atelier ou le tri des matériaux. J’ai appris beaucoup de choses dès la première journée. J’ai été impressionné par la quantité de CO2 que nous émettons et par les conséquences qu’aurait un réchauffement climatique de seulement 1 °C. »